Le CHU m’envoie en Chine", se réjouit Caroline Maindet, médecin au Centre de la douleur du "Chuga" (CHU Grenoble- Alpes).
La médecine chinoise, qui veut soigner la personne et non la maladie, a désormais conquis l'Occident. En France, certaines thérapeutiques issues de cette tradition immémoriale font aujourd'hui partie du système de soin.
Les voyages forment la jeunesse, dit-on. À Grenoble, ils forment les médecins : "Le CHU m’envoie en Chine", se réjouit Caroline Maindet, médecin au Centre de la douleur du "Chuga" (CHU Grenoble- Alpes). Grâce au partenariat avec un établissement hospitalier du Zhejiang, elle va se former à des thérapeutiques chinoises millénaires auprès des meilleurs praticiens locaux, "apprendre d’eux, comme eux viennent apprendre de nous". Pour autant, le docteur Maindet n’est pas une débutante. Présidente du Comité de lutte contre la douleur, formée à l’hypnose, elle connaît bien les méthodes non médicamenteuses et adresse fréquemment ses patients à l’acupuncteur du service. Elle précise :
"Réputé pour son centre de traumatologie qui traite les grands blessés, comme le pilote de Formule 1 Michael Schumacher après son accident de ski en 2013, le Chuga est aussi en pointe sur les médecines complémentaires."
L’hôpital propose ainsi un kit "Accompagner la douleur", 43 fiches qui détaillent différentes techniques "soft" : yoga, méditation ou acupuncture.
Nouvel Observateur 15 août 2017