Le nombre de séances varie selon qu’il s’agisse d’acupuncture ou de pharmacopée. Cependant, pour les deux thérapeutiques, il faut toujours considérer que le temps de traitement est fonction de l’âge du patient, de la gravité et de l’ancienneté de la maladie, de la résistance énergétique du patient et de la compétence du praticien : cette durée sera d’autant plus longue que le patient est âgé et la maladie ancienne.
En pharmacopée, une fois le diagnostic établi, le praticien rédige une prescription de substances chinoises préparées ou à préparer qui seront absorbées pendant un certain temps. À l’issu du traitement un nouveau bilan sera réalisé afin de réactualiser l’ordonnance en fonction des résultats acquis.
En acupuncture, chaque séance doit engendrer un mieux soit au niveau du terrain, soit au niveau des symptômes.
Si l’on peut par exemple envisager de soigner, par acupuncture, un état grippal en 1 à 3 séances pour un sujet habituellement peu sensible à ce genre d’affection, il en faudra plus pour traiter un fumeur, bronchiteux chronique, qui présente en fait une surinfection liée à un mauvais état physiologique.
Précisons que certains cas nécessitent de revoir le patient à intervalles réguliers afin de limiter les récidives ou la détérioration du terrain.